A l’approche du solstice d’hiver, les jours sont courts. Je me penche sur les diverses tâches devant ma fenêtre, et lorsqu’il me vient à l’esprit de lever la tête pour contempler le coucher du soleil, je n’aperçois que la lumière dorée perçant les nuages bas. La voûte céleste brille de milles couleurs, mais sans le soleil.
Mon regard cherche l’astre en vain, comme mes mots tendres cherchent ceux qui devaient les entendre mais qui ne sont plus là.
A l’approche de Noël, j’ai sorti les guirlandes lumineuses du rangement. Des modèles récents en LED mais aussi des plus anciens. Ces décorations me rappellent l’enfant que j’étais, lorsque mon père en sortait pour l’unique occasion du nouvel an chinois. Lui qui a dû se battre dans la vie pour nous procurer une existence stable et heureuse, savait que les rêves d’un enfant n’ont rien de superflu. Aujourd’hui, les guirlandes dans les mains, j’ai compris qu’il ne m’a pas seulement appris à me battre mais aussi à ne pas oublier de rêver.
La maison s’illumine, le cœur aussi.
Que vos fêtes soient belles, chaleureuses et heureuses.