Dimanche 5 février, nous participions à Saint-Germain-sous-Doue, en Seine-et-Marne, au 4e Salon des Écrivains où Chun-Liang Yeh était invité.
Dans la salle des fêtes de cette petite commune d’un peu moins de 500 habitants, il est arrivé – comme quelquefois lorsqu’on ne s’y attend pas tout à fait – un savoureux moment. L’équipe organisatrice, était sympathique et attentive, et le public est venu nombreux rencontrer une trentaine d’auteurs.
Pour les éditions HongFei Cultures, ce fut l’occasion de retrouver des lecteurs des environs qui avaient découvert la maison en 2011 au salon de Chauffry ou à celui de Coulommiers. Nous y avons également rencontré beaucoup de nouveaux lecteurs qui découvraient avec surprise notre maison pourtant née dans leur département, pas si loin d’eux.
Et puis, il y a ces moments si importants, ces rencontres un peu moins rapides, où l’on prend le temps de se parler. Avec Suzy, en particuliers, une dame, sept fois grand-mère et si fière de nous annoncer qu’elle est depuis quelques mois arrière grand-mère. Suzy, c’est de la vigueur, de l’autorité bienveillante, de la vivacité, de la générosité, un sourire doucement espiègle, bref un personnage. Un personnage qui aime les livres, les enfants, les lecteurs et qui, assez naturellement anime avec beaucoup d’entrain des ateliers d’écriture. Dimanche, Suzy a donc offert à Chun un recueil de plus de vingt textes écrits et illustrés sur le mode du livre de Chun et Sophie Roze Mais où est donc le lapin ?, par deux groupes d’enfants et un groupe d’adultes en situation de handicap.
(sur la photo ci-dessus, Suzy et une petite partie de son équipe lors de la remise du recueil à Chun-Liang)
À la manière du livre d’origine, les auteurs ont rédigé des fables qui s’achèvent sur une moralité. On ne saurait résister bien longtemps au plaisir d’en citer quelques-unes fameuses… mais pour resituer d’abord les choses, disons qu’il est question d’un lapin qui, pour une raison qu’on ne connaît pas trop, s’est fracassé le tête contre un sophora sous les yeux éberlués du jeune paysan Chan. Après que les histoires aient promené le lecteur sur des voies diverses, voici donc, ci-dessous, où elles l’ont parfois amené :
« Les lapins sont malins, mais pas assez. »
« il ne faut pas trop se fier à un lapin, même assommé. »
« Ne pas regarder devant soi peut vous conduire à rencontrer le bonheur. »
« Les médicaments ne sauvent pas toujours, l’amour si. »
« On peut avoir le cœur sur la main et les mains dans les poches. »
« Un lapin mort, c’est un bon repas pour un humain. »
« Une amitié n’arrive jamais par hasard. »
« Souvent l’homme préfère un lapin dans son assiette plutôt qu’en liberté. »
Merci à Athénaïs, Jeanne, Nina, Walid, Clélia, Clémence, Daphné, Ines, Clélia, Clémence, Daphné, Inès, Laura, Léana, Lindsay, Mélanie, Ouweis, Sarah, Trystan, Carine, Claire, Isabelle, Liliane, Micaël, Pierre, Pierrot et Stéphane et un grand salut à Suzy.
ci-dessus, les superbes dessins réalisés, à la manière de vitraux, par les enfants de la classe de GS de l’école maternelle La Source deSaint-Germain-sous-Doue, inspirés de Yexian et le soulier d’or de Chun-Liang Yeh et Wang Yi.